Au coeur des émotions primaires…
la peur ou l’alliance intérieure

Au coeur des émotions primaires.. la peur ou l'alliance intérieure.

Au coeur des émotions primaires…
la peur ou l’alliance intérieure

Au coeur des émotions primaires… la peur ou l’alliance intérieure

Au nombre de 4, les émotions règnent sur notre fonctionnement et s’invitent à la genèse de toutes les autres. Étrangement, les énoncer se révèle souvent difficile et nous oublions souvent en choisissant de l’occulter, l’émotion qui nous caractérise ou se détache comme dominante.

La joie, pétillante, jaune orangé, qui fait remonter la pulsion de vie qui est en nous, la grise tristesse qui nous invite au retour sur soi, au lâcher prise, à l’intériorisation, afin de comprendre le sens des événements, de ressentir notre flot interne, faire son deuil et d’accéder ainsi au changement.

La colère, grande pourvoyeuse d’énergie, de réaction, de dynamisme nous protège de la passivité, de l’inaction. Elle exprime l’atteinte à nos valeurs, à nos intégrités y compris physiques. Cette émotion, fréquemment décriée au niveau social, est un afflux soudain nécessaire à l’action. Symbolisée par la couleur rouge, comme le sang, (voire noire et aveuglante quand elle balaye tout sur son passage), la colère donne l’impulsion nécessaire en mettant le feu.

Mais elle sert aussi de masque pour dissimuler la dernière émotion primaire, dont les racines plongent dans les temps reculés de la préhistoire.

L’environnement éminemment sauvage se révélait source de dangers permanents pour nos ancêtres. Afin de mieux détecter les prédateurs, l’homme a commencé à se redresser dans les hautes herbes pour observer : une vue plus dégagée lui apportait des compléments d’information outre son ouïe et odorat.

Essentielle à la survie, il s’agit de la peur, qui nous prévient du danger, potentiel ou avéré, voire passé. Bleue, drainante par le vide qu’elle crée intérieurement, elle provoque, selon les situations et la personnalité, diverses réactions.

Chacun, instinctivement (c’est vraiment de cela qu’il s’agit), exprimera la peur soit :

  • par un mouvement de fuite qui est de « courir pour sauver sa peau », ce qui peut inciter le prédateur à chasser sa proie en mouvement,
  • soit par l’immobilité, le fait d’être figé, statufié pour ne pas être remarqué et détourner l’attention en évitant le danger (comme par exemple les souris qui feignent d’être mortes pour que le chat les délaisse, lassé de ne plus trouver de répondant chez leur victime),
  • ou l’agressivité (dont la colère est un aspect). La montée d’adrénaline aide à faire face, réagir en se battant en retour avec l’espoir de sortir vivant de l’affrontement, voire vainqueur, avec le risque de ne pas lutter à armes égales.

La peur est un indicateur puissant de raisonnement, un vecteur, c’est elle qui fait prendre conscience des situations et de ce que elle y décèle comme danger potentiel (du danger physique à la peur de réussir, d’être heureux…). En l’accueillant comme une amie prévenante, notre rôle est de prendre en considération ses alertes afin de mieux choisir.

Accepter ainsi que la peur est finalement une dynamique utile de mise en mouvement intérieur et extérieur.

Alors, c’est oser, prendre des risques après en avoir évalué les conséquences, se lancer en connaissance de cause. Souvent, la situation est telle qu’au danger s’ajoute l’urgence de la décision. La peur donne naissance aussi au courage d’aller au-delà de soi, d’accomplir ce qui semblait impossible. C’est conquérir son espace, intégrer sa nature.

Le travail d’accompagnement par une thérapeute et coach professionnelle permet de travailler sur tous ces aspects : il s’agit un puissant levier de croissance et de changement. Changeons de regard sur nos émotions afin de les voir aussi comme nos alliées.

Comment ? Cela demande l’observation des ressentis afin premièrement d’identifier les émotions, les nommer, en reconnaissant leur aspect salvateur (tout autant que destructeur et/ou inhibiteurs).

En choisissant une représentation, nous pouvons imaginer les émotions qui nous habitent, en termes de symboles (un animal par exemple). Cette approche moins mentalisée, permet de vivre cette relation avec les émotions et nous amène à choisir, plus que de les ignorer, casser, gérer, maîtriser ou dominer, de réussir à les apprivoiser.

Tel un mustang, la nature des émotions est sauvage, leur aspect plus sombre ne peut être non plus ignoré : l’émotion trouve son sens à travers la confiance, par la pacification plutôt que la répression, avec pour objectif son intégration complète : l’alliance intérieure.

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– Estelle Rolland ★ Thérapeute Coach à Bordeaux

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